9 Mardésiens en vadrouille au Roc d'Azur 2022

13 Octobre 2022 , Rédigé par LCO VTT Mardie Publié dans #2022 Roc d'Azur

Hello la team.

Ci-joint un "petit" résumé de notre W-E azuréen.

Eh oui, pourtant fervent défenseur de l'adage lancé par Cri-cri en 2014 : "ce qui est au Roc, reste au roc", la moyenne d'âge du club nous autorise désormais à révéler les secrets les plus cocasses, sans quoi, personne ne s'en souviendra.

C'est par une belle matinée du 6 octobre que nous partîmes à 7 avec 8 vélos pour randonner à 9 sur les chemins varois

C'est bon, tout le monde suit 😊

Dans la voiture des jeunes, Vivien, le chauffeur.

Vivien, à 8 mois on a du lui accroché une remorque à son premier trotteur.

L'avantage c'est que maintenant, tu lui donnes une voiture de 5m avec 1 remorque de 8 vélos qui dépassent dans tous les sens et il te fait un créneau rue des grands champs en 2 coup de volant. Ça nous a bien aider pour manœuvrer entre les bungalows. Chapeau l'artiste.

Régis, c'est l'organisateur. Il nous a trouvé un camping encore plus près, et moins cher qu'en 2014. En cette période inflationniste, c'est remarquable.

Baptiste, y'en a 3 qui le connaissaient au club, avant le départ. C'est l'homme invisible. Faut dire que Baptiste, c'est un compétiteur, un sportif quoi. Pour ramener des médailles sur les compet, pas de problème mais la rando des retraités le mercredi matin, comptez pas trop sur lui. Il préfère aller aux entraînements de rugby.

Bon les 2 premières mi-temps, je sais pas comment ça se passe mais pour la troisième, on lui fait confiance.

Dans la voiture des vieux, y'a Christophe, le président. Vous me direz, vieux et président ça va bien ensemble sauf que là il est aussi chauffeur. Du coup, ça impose le respect,. Bon ça c'est avant de l'avoir vu conduire. 🙈 . Une catastrophe : cligno 1 fois sur 6 voie du milieu pendant 600 kms. Flashé par les radars....Mais je ne vous ai rien dit, c'est le président

Y'a aussi Thierry : Thierry il était encore jeune 15 jours avant le roc, puis le covid est passé par là. Le problème c'est que quand il s'est inscris au roc marathon de 90 kms avec Baptiste, il était encore jeune.

John, c'est le meilleur d'entre-nous. Déjà, il est encore jeune mais roule dans la voiture des vieux et là on voit déjà la beauté d'âme. Ensuite John, il a un restaurant donc descendre au roc pour 4 jours, pas évident. Mais John, c'est quelqu'un d'organisé donc non seulement il ferme 4 jours son resto, mais en plus, il nous prépare un festin pour 15 personnes à chaque repas offert par la maison : on croit rêver.

Si y'en manque 2, c'est parce qu'ils nous ont devancé d'une journée. Eh oui, quand je vous dit que le club est organisé. Ils nous ont devancé pour récupérer les dossards pour qu'on ait pas à courir après 10h de route ✌️

Jean-Marie, c'est un Mardésien d'adoption, son département, c'est le var. Il nous en parle toute l'année et faut l'avouer ça lui retourne un peu la tête. Bon, on est pas dupe et sa météo exceptionnelle du sud nous vaudra 2 jours pluvieux sur 4.🤭

Fifi, c'est un rouleur, mais le technique, c'est pas son fort. Mais S'il est là ,Fifi, c'est pour partager tout ça de son pote Regis. Ah, c'est beau l'amitié...bon s'il voit Pauline, il sera content aussi.

Donc jeudi, le rendez-vous était fixé à la maison à 6h30 pour un départ à 7h. A part le président, tout le monde est à l'heure. Il reste le vélo de John à arnaché, un café...

A peine le temps de mettre les tasses au lave vaisselle que les voitures sont en double file dans la rue à m'attendre.

On attendra le levé du jour ,1h de route plus tard, pour attacher le couvercle de la remorque qui flottait au vent.🙄

On reprend la route et quelques instants plus tard, notre président choisi la direction de Paris (soit l'opposé de notre destination). Heureusement, il s'en aperçoit avant le périphérique et nous repartirons donc dans la bonne direction.🤭

On s'arrêtera juste avant Lyon pour manger et on arrive au camping à 16h30.le temps de jeter les affaires dans nos chambres qu'on part pour le salon.

On quitte le salon et repartons au camping pour manger et se reposer.

Le repas : divin

Bon je vous passe la promiscuité avec les anciens et toutes les manies qui vont avec (craqué une allumette quand tu vas aux chiottes, utiliser un couteau rond pour étaler du beurre, faut plus une bulle de mousse sur la vaisselle pour l'essuyer...)

Vendredi, roc Marathon pour Thierry et Baptiste avec un départ du camping à 6h45.

On les encourage mais c'est des grands malades.

Baptiste finira l'épreuve 2eme de sa catégorie à 15h30 et 2500 m de dénivelé positif

Thierry, affaibli par son covid, ira au bout de lui-même pour terminer l'epreuve à 18h30.

Chapeau les gars, ça force le respect.

Pour nous c'est départ pour le roc Estérel à 17 kms (et donc en voiture)

Là, c'est 900m de denivelé dans des paysages somptueux qui n'étaient pas présents au roc precedement.

Les paysages, c'est bien mais l'esprit du roc y perd un peu. Pas de vraie difficulté technique, c'est du roulant.

Je pars dans la vague des velos modernes quand les copains partent avec les vieux velos.

Un peu moins de 2h plus tard, la boucle est bouclée. Les paysages sont à tomber. Les troncs blancs des eucalyptus resplendissants sur la roche rouge du massif de l'esterel. Les contrastes sont saisissants. On en a pris plein les yeux.

Surtout les.copains d'ailleurs qui mettront 2 nouvelles heures pour me rejoindre à Saint Raphaël 😎

Je passe les repas copieux, les douches froides, et le second tour au salon pour finir sur un nouvel apero-repas où on boira les paroles (mais pas que) de nos héroïques marathoniens.

Samedi, c'est le grand jour avec une épreuve chronométrée de 50 bornes avec des célébrités sportives.

On prendra le temps, Thierry et moi de changer un pneu avant l'épreuve. Fifi crèvera 3 fois au cours de la journée.

Je roulerai avec Loana Lecomte et Renaud Lavillenie le temps pour eux de me deposer (2 secondes) .

Tous les ingrédients du roc d'azur y sont : sections cassantes avec des pierres, des marches de 50 cms. Il faut choisir la trace la moins pire et s'engager.C 'est vraiment très technique mais tellement jouissif. Il faut parfois s'arrêter en vrac devant un coureur qui tombe ou pose pied à terre tel un cheval refusant l'obstacle.

Le Fournel, La Flûte, Les Clapiers, La Bastide Neuve, Le Car Brûlé, Le Bougnon, La Gaillarde, La Dalle en Béton, La plage de La Galiote sont autant de points marquants du parcours qui laisseront des souvenirs gravés pour de longues années.

Une chute conne en m'alimentant au 17eme kilomètre me vaudra un vol planné gratuit. Je tenais le guidon d'une main. La roue tape une pierre pas si grosse et fait pivoter la roue de 90 degrés. Je dis chute conne car nous sommes dans un single gravilloneux descendant mais pas technique au vu de ce que je viens de traverser. La pente est cependant raide et la chute lourde. Selle dechirée et poignée de frein à 90°vers le bas m'obligera à freiner du frein avant avec la dernière phalange de l'index le reste de la rando.

Un bénévole du roc vient voir comment je vais. Pas de douleur au genoux gauche sur lequel j'ai atterri. Je repars

Arrivé en bas de la descente, j'ai du mal à lire les infos du GPS, normal, j'ai perdu mes lunettes lors de la chute 😬.

Baptiste, (pas celui du club ) présent au moment de ma chute est arrêté devant moi.

Je lui demande s'il peut garder mon vélo le temps de retourner au point de chute (c'est le cas de le dire ) via un single pentu où déboulent des vtt à pleine vitesse.

L'espoir de les retrouver est mince mais vu que c'est un single, peu de chance qu'elles soient tombées pile dans le passage. Pour ne géner personne, je me jette dans les buissons bien avant l'arrivée des coureurs. Je finis par atteindre l'endroit de la chute : Bingo, elles m'attendent sagement au bord de la piste 😎

Le temps de redescendre en courant, 20 bonnes minutes se sont écoulées et Baptiste attend toujours mon retour.👍

Ça lui vaudra une bonne bierre à l'arrivée.

JM me rattrape au kms 20. Plus tard mon regard se pose sur mon genoux gauche où une balle de tennis a poussé. Pas de douleur mais un epanchement sérieux.

Docteur JM me rassure "c'est rien, c'est de l'eau" confirmer par un pompier consulté plus loin et un médecin à l'arrivee.

L'arrivée, nous la passerons main dans la main sous l'arche

Merci pour ça JM 🙂

Thierry, poussé par un boulet, Régis, et John qui tel Quartararro a voulu poser le genoux dans une épingle, y laissera finalement l'épaule.

Bref, quelques rayures, rien de méchant.

Par contre des souvenirs plein la tête , des autographes , des rencontres incroyables : le mécano du stand shimano, ancien mecano de l'equipe de France, qui a réparé ma poignée de frein est originaire de ....Donnery 😀

Dimanche, retour non sans avoir encourager en cœur le passage de Pauline Ferrand Prevost qui nous l'a rendu par un agréable sourire.

Fifi, il était pour toi ce sourire 😉

Patrovit, Résumologue

- - - 🚵‍♂️- - - 🚵‍♂️- - - 🚵‍♂️- - - 🚵‍♂️- - - 🚵‍♂️- - - 🚵‍♂️- - - 🚵‍♂️- - - 🚵‍♂️- - - 🚵‍♂️

Bravo Patrovit pour ce CR qui reprend l'essentiel... il ne manque que 4 ou 5 détails :

le rouleau de PQ de Vivien
la nuit de Régis sur le canapé
le "range ta chambre" d'un jeune champion
nos manies de vieux
les bières gratuites rockrider
de la discute entre John et Julie Bresset
la myopie de notre Varois, Mardésien d'adoption, au restaurant.

Soit en fait quasi rien !

Preuve que nous étions tourné vers le sport, nous avons même ramené des biscuits apéro et des bières !!!

Super WE ou nous sommes tous rentrés entiers !

Le président (qui met ses clignotants)

9 Mardésiens en vadrouille au Roc d'Azur 2022

Roc Marathon : 91km, 2520m+, 5000 calories, 7 à 8h d'effort.. no comment, un autre monde. BRAVO LES GARS !!!

Le Roc Estérel - 920m+ - Montées progressives et assez accessibles, idem pour les descentes.

Le Roc Noire - 1350m+ - Montées très sèches et longues pour les 2 premières en particulier (4 et 3.2km). Des pourcentages moyens de 10 à 15%, 20% certaines fois. Des descentes extrêmement techniques ou un bon bagage technique était nécessaire (départ km 4)